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mardi 19 juillet 2016

Pain à l'orge mondé et au Grand Epeautre sur pâte fermentée (IG bas)


Une recette de Mireille
GP - IG 45





Pour illustrer mes propos sur le dossier de l’ensemencement de la pâte, rien de tel qu’un bon pain dans ce merveilleux fournil, où j’espère vous retrouver toujours plus nombreuses. J’ai eu envie de vous proposer une autre manière de faire votre pain.

Je sais que le levain naturel soulève encore souvent des inquiétudes et que la levure devient la compagne idéale pour fermenter le pain.

Oui, je sais, rien ne remplacera un levain naturel mais si je vous disais que vous pouvez essayer de vous en approcher également par le soutien d’une pâte fermentée.

Que va-t-elle faire ?
Elle va augmenter la force de votre pâte, améliorer le goût ; sa texture sera différente et la conservation de votre pain sera plus longue.
Nous l’introduirons à la pâte finale le lendemain, après un gentil « dodo » au frigo, sous une température de 6°C pas moins. Elle sera ajoutée en fin de pétrissage pour éviter sa suroxydation.

J’ai choisi des farines pas facile à apprivoiser, j’appelle au parloir Messieurs l’orge mondé et  Grand épeautre complet (intégral). Pourquoi, me direz-vous ? L’orge mondé est souvent employé pour son Ig bas de 25 et ainsi il accompagne les repas PL donc gras.
Mais la vocation première de l’orge est de compléter une autre farine, car elle va apporter ce petit goût incomparable et dans la foulée deviendra plus digeste aussi. Le Grand épeautre intégral, avec son Ig de 45, va diminuer par cet apport. Ce pain n’en restera pas moins GP mais avec un index un peu plus bas.
En plus, la longue fermentation d’une partie de la pâte va également jouer son rôle.

Les ingrédients
Pâte fermentée :
230 gr d’orge mondé
20 gr de gluten
3 gr de levure
6 gr de sel (2.4%)
205 ml d’eau non chlorée, à température ambiante (82%)


Pâte finale :
200 gr de Grande épeautre complet (intégral)
3 gr de levure
164 ml d’eau non chlorée, à température ambiante (82%)
Le sel de la pâte fermentée a suffit.


Déroulé
Mélangez et pétrissez tous les ingrédients de la pâte fermentée 10 minutes avec un pétrin spirale par exemple ou un autre. C’est de l’orge donc pâte pas extensible.
Mettez dans le contenant avec couvercle et laissez à température ambiante 2 h environ.
Ensuite, vous rangez dans votre frigo jusqu’au lendemain. Vous vérifiez que votre frigo n’est pas en-dessous de 6°C ce qui peut arriver et ce n’est pas l’idéal, même pour les autres aliments.

Le lendemain
Mélangez et pétrissez vos ingrédients destinés à la pâte finale et ajoutez votre pâte fermentée que vous aurez retirée du frigo.
Vous continuez à pétrir le tout mais pas plus de 5 minutes car vous verrez que cela n’est plus nécessaire. Grâce à l’action de cette pâte, on obtient un lissage plus prononcé du pétrissage.


On transfert dans le contenant avec son couvercle et on passe au pointage.
Ce dernier va aller beaucoup plus vite. Si votre température est assez basse dans la pièce, n’hésitez pas à employer votre four comme étuve mais attention à la température. Essayez de ne pas trop dépasser les 30°C.


Quand votre pointage a doublé de volume, faites une petite détente de 5 minutes, donnez quelques rabats et amenez ainsi une toute dernière fois un peu d’air.
Façonnez votre pain et rangez-le soit dans un banneton bien fariné, soit sur une toile ou soit directement dans votre moule huilé et fariné. Vous faites ainsi un apprêt. Ce dernier est à contrôler car l’apport de la pâte fermentée accélère tout le processus.

             doublement de la pâte           petite détente            mise en banneton


                                             protection par sac plastique

Entre temps, vous aurez procédé au préchauffage de votre four comme il se doit et selon ses caractéristiques.

Cuisson 

                          apprêt terminé                           coup de lame ou grignage


Un coup de lame, enfournement, un coup de buée.
Laissez les 10 premières minutes à température plus élevée pour récupérer la chaleur et n’ouvrez absolument pas votre four. Le pain en a besoin pour pousser. Au bout des 10 premières minutes baissez la température de 20 voire 30°C et poursuivez la cuisson.
Je ne vous donne pas le temps car tout dépend de la quantité et de la grosseur des pains.



Résultat
Très bon résultat. Impression d’être en présence d’un pain au levain naturel. Goût et texture de la mie espérés.
A la coupe, très bonne tenue et la conservation est idéale.
Pour l’alvéolage, on peut encore le développer mais il faut dans ce cas descendre l’apport de l’orge.

15 commentaires:

  1. Il est magnifique Mireille ! Bien envie de le tester en premier ! même avant ton fabuleux pain au levain... Et c'est vrai que ta mie lui donne l'air d'un pain au levain... Bluffant !

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    1. Oui et l'un n'empêche pas l'autre! Merci Cath

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    2. Coucou Mireille,
      Alors ça y est, je l'ai testé ! Dé-li-cieux !
      Son goût est fabuleux. Par contre, je ne l'ai pas aussi bien réussi que toi. La mie n'était pas aussi alvéolée et le pain pas aussi bombé.
      Peut-être est-ce lié au fait que j'ai utilisé du petit épeautre à la place de l'épeautre ? (Je n'en avais plus).
      Ma seconde pâte était très fluide ce qui fait que lorsque je l'ai mélangée à la pâte fermentée, j'ai obtenu une pâte très hydratée et collante. J'ai pourtant ajouté un peu de farine d'orge pour compléter, peut-être aurais-je du ajouter de l'épeautre ? Comment était la tienne ? Si elle était plus ferme, penses-tu que l'utilisation de petit épeautre explique cet état ?
      J'ai bien envie de le tester en 100 % petit épeautre, car j'adore sa saveur...
      L'as-tu déjà réalisé ainsi ?
      Bonne soirée Mireille

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    3. Non le petit épeautre ne va pas faire coller mais il contient encore moins de gluten. L'orge ralentit très fort le développement de la farine.
      Seulement, il faut que ta deuxième pâte ne soit pas fluide comme tu l'expliques. Je n'ai pas eu de tout cela. Tu n'as pas mis trop d'eau? et il ne faut pas trop pétrir cette nouvelle pâte et il faut ajouter en dernier lieu la pâte fermentée.

      Je travaille aussi le petit épeautre très souvent. Un de mes prochains pains en contient et je pense que tu vas aimer.
      Tu peux le faire aussi en petit épeautre mais à mon avis son développement sera plus serré.
      Bien faire attention à ta température de base pour l'ensemble des ingrédients et de ne pas sur pétrir

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    4. Je pense avoir bien fait les choses, mes ingrédients étaient à température ambiante, je n'ai pas surpétrit... Et j'avais à priori la bonne quantité d'eau. Je rachèterai de l'épeautre au bio pour la tester ainsi, et te redirai ce que ça donne côté consistance de la seconde pâte. Après, ce n'était pas bien grave, le pain est vraiment délicieux mais je suis comme toi, j'aime bien que les choses soient bien faites et je n'ai pas dit mon dernier mot...
      Sinon, toi qui sais tout, quelles sont les farines GP les plus riches en gluten Mireille ?

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    5. Oh non je ne sais pas tout et tu en connais autant que moi, si pas plus! Sans hésiter la froment T150, ensuite le Grand Epeautre qui est en fait l'origine du froment, si je me souviens bien.
      Le petit épeautre en contient aussi mais comme cet engrain est tellement riche qu'il couvre un peu le gluten.
      Je suis tranquille, je suis certaine que tu obtiendras le résultat souhaité. Comme j'aide beaucoup de personnes à faire du pain, je mets le doigt sur le problème en posant certaines questions.

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    6. Un grand MERCI Mireille, je me doutais bien que le blé 150 était bien placé sur le podium de tête en matière de gluten, et j'utiliserai davantage le grand épeautre, puisqu'il en est riche également. C'est vrai qu'un pain bien levé et aéré, c'est quand même bien agréable à regarder ! J'avais lu que l'épeautre était l'ancêtre du blé en effet...
      Seigle et sarrasin sont plus difficiles à travailler en la matière non ?

      Côté pain, je me débrouille on va dire, j'arrive à de bons résultats, mais mes connaissances sont à perfectionner, et grâce à toi, je suis sûre d'y arriver...

      Termine bien l'année ma chère Mireille, entourée de l'amour des tiens, et à très vite en 2014 !

      Cath

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    7. Le petit épeautre est l'ancêtre du blé et non le Kamut. Le grand épeautre est l'œuvre de l'homme ainsi que le froment.
      Le seigle, j'adore cette farine car elle apporte du moelleux à tout. Elle contient du gluten mais beaucoup de pentosanes (gommes).
      Le sarrasin donne très bien avec le levain naturel et avec toutes les autres farines contenant du gluten bien évidemment.

      Cath à toi aussi mes meilleurs vœux mais tu me verras encore sur ton blog que j'adore!♥

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    8. J'adore le seigle également... Tout comme toi, j'en mets dans le pain d'épice... C'est vrai qu'il apporte du moelleux et du goût !
      Je te remercie pour tous ces renseignements et te dis à bientôt. :*)

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  2. Coucou à tous,

    Quel travail Mireille, j'avoue que bouche B par tes connaissances à ce sujet! en tout merci de tout coeur
    En fait vu de cette façon là, ça nous donne envie d'apprendre cette matière ! Bravo

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  3. ça me tente nettement plus que le levain ☺

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    1. C'est très bien si tu commences par là Jelawy. Réussir son pain à la levure donne envie d'aller plus loin. Mais tu verras 2014 t'apportera un joli levain! et puis je là!

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    2. oui,oui en 2014 je m'y mets ☺

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